Fibre optique : la SCPT tient à son « affaire »

Posté par mediatic le 16 mai 2013

Fibre optique : la SCPT tient à son « affaire » dans News sam_1960-300x225Le 22 avril était une date qui allait entrer dans l’histoire de la RDC avec son arrivée sur les autoroutes de l’information à travers sa connexion annoncée avec tambours et trompettes à la fibre optique. Mais ce fut un nouveau rendez-vous manqué, après deux ou trois autres annoncés de la même façon.

Conscient du dépit exprimé par nombre de ses compatriotes, le ministre des PT-NTIC a dû trouver une parade face à la déception générale : une visite à la station d’atterrage de Muanda d’où devait partir « la révolution de la modernité ». Dans sa bouche, pas de réponse mais plutôt des questions. «Alors que la République ne doit plus aucun sou à WACS, pourquoi WACS ne s’est pas rendu le 19 avril à Muanda comme il nous l’avait annoncé lui-même? Pourquoi ce troisième report qui n’obéit à aucune logique? Avons-nous eu à ce jour les bonnes informations de WACS? Ne faut-il pas penser à mettre en place une structure d’accompagnement qui prenne directement contact avec WACS pour savoir exactement de quoi ça retourne»?

Une mise en cause assez claire la SCPT, interface attitré entre le gouvernement et le consortium WACS. Mise en cause amplifiée par le refus des sociétés de télécommunication à traiter avec l’opérateur public en vue de l’exploitation commerciale de la fibre.  En définitive, tranche le journal Le Soft dans un article consacré à la visite du ministre Kin-Kiey à Muanda, il se pose au niveau de la SCPT « le problème criant de crédibilité et de compétence ». D’où l’appel lancé  à l’Etat de « s’assumer » en « levant les options pour un projet dont la longue attente plombe les affaires ».

Riposte de la SCPT

L’incriminée elle ne l’entend pas de cette oreille. Il n’est pas question de lui ravir « sa » fibre optique, sa poule aux œufs d’or qui va permettre sa résurrection après plus de 20 de coma aggravé par la quasi-disparition de la poste et du téléphone à fil. La SCPT tient à demeurer « l’opérateur historique » du secteur des télécoms, l’interface naturel des opérateurs privés.

 Elle vient de lancer un appel à manifestation d’intérêt dans la quête d’un partenariat « avec un operateur spécialisé en télécommunication, et qui peut lui apporter les ressources tant matérielles, financières que managériales nécessaires pour la réalisation des missions de coordination des études et d’exécution des divers travaux de déploiement, d’installation et d’exploitation d’une infrastructure de télécommunications FTTx dans la ville province de Kinshasa et dans la province du Bas-Congo ».

La bataille ne fait donc que commencer entre d’une part les partisans de la mise en place d’une nouvelle structure plus outillée pour gérer la fibre optique et de l’autre son « propriétaire de droit », la SCPT. Les usagers, eux, n’ont qu’à prendre leur mal en patience.

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25.000 euros à gagner grâce au Prix Orange de l’Entrepreneur Social en Afrique 2013

Posté par mediatic le 14 mai 2013

25.000 euros à gagner grâce au Prix Orange de l’Entrepreneur Social en Afrique 2013 dans News prix_orange_entrepreneur_social_afrique_laureats_2012-300x300« Les idées existent mais ce sont les moyens qui font défaut ». C’est un discours que l’on entend souvent dans les milieux des entrepreneurs sociaux de Kinshasa, d’Abidjan de Dakar et de partout ailleurs sur le continent. Ils se disent prêts à concurrencer leurs homologues des autres continents et à offrir à leurs communautés des solutions utiles dans la vie de tous les jours s’ils disposent de financements pouvant donner vie à leurs projets qui pourrissent dans leurs laptops.

Ils ont donc intérêt à se mettre au boulot pour remporter cette 3ème édition du Prix Orange de l’Entrepreuneur Social en Afrique.  » A travers son programme « Orange pour le Développement », le Groupe s’engage à contribuer au développement des marchés locaux des nouvelles technologies et à proposer des solutions innovantes adaptées aux besoins des populations locales », affirme un communiqué de la multinationale française des télécoms.

En plus d’une dotation allant de 10 000 à 25 000 euros, les trois gagnants du prix bénéficieront d’un accompagnement de six mois par des professionnels de l’entreprenariat et des TIC. Nouveauté cette année, le 1er Prix se verra également offrir un dépôt de brevet dans le pays de déploiement par Orange.

 Qui peut participer ? Tout entrepreneur de plus de 21 ans ou toute entité légale existant depuis moins de trois ans au moment du concours, sans restriction de nationalité, peut participer gratuitement à ce prix. Les projets présentés doivent prévoir un déploiement de leur service dans au moins un des pays d’Afrique où Orange est implanté et faire intervenir les technologies de l’information et de la communication de manière innovante pour contribuer à améliorer les conditions de vie des populations dans ces pays. Les candidatures sont ouvertes du 14 mai au 20 septembre 2013 sur le portail d’Orange en Afrique : http://www.starafrica.com .

Allez, à vos claviers. Que les idées lumineuses pullulent. Et que le meilleur gagne.

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Et si on accompagnait le CSAC dans sa bataille contre la télé-poubelle ?

Posté par mediatic le 5 mai 2013

Et si on accompagnait le CSAC dans sa bataille contre la télé-poubelle ? dans News les-televisions-de-kinshasa1-300x259
La Une du mensuel Medi@tic de mai 2008 consacré à la problématique des programmes des chaînes de télévision locales

Le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC) a tiré la sonnette d’alarme. Trop de violence et de sexe – ou plutôt de pornographie – sur nos chaînes de télévision locale, en violation flagrante de la loi qui régit le secteur. En fait, le CSAC a dit tout haut ce que tous les parents disent tout bas. Personnellement, je ne regarde jamais de films sur nos chaînes locales en présence de personnes autres que mon épouse de peur de tomber sur une de ces scènes de sexe torrides dont sont de plus en plus truffés ces films occidentaux qui occupent .

Ces scènes sont diffusées en clair pendant la journée à portée de très  jeunes téléspectateurs. C’est inacceptable. C’est un peu comme si nous offrions à nos enfants les magazines genre Play-Boy ou Union… Quel est ce parent normal qui ferait ce genre de chose ?

Comment dès lors expliquer que nous laissons les télévisions polluer le mental avec des scènes de sexe et de violence sans fin ? Et que nous nous limitions à nous plaindre dans nos salons, sans agir ? Cela s’appelle simplement la démission.

C’est pour cela que je me suis dit que la décision du CSAC est une perche tendue à tous ces parents qui passent leur temps à se plaindre ou à dénoncer dans leurs salons. C’est le moment de l’action si nous voulons que les choses changent, que nous cessions de les subir, que nos télévisions informent, éduquent et distraient tel que nous le souhaitons et tel que nos lois le recommandent.

Que faire ? Telle est la question. A chacun de proposer des solutions et nous verrons lesquelles sont les meilleures. D’emblée, je me propose de mobiliser les associations de la société civile genre Association Nationale des Parents d’Elèves du Congo (ANAPECO), les associations confessionnelles comme les mamans catholiques… afin qu’elles interpellent et les autorités et les responsables es chaînes de télévision pour que cette mesure du CSAC ne demeure pas lettre morte.

Il faut agir et cesser de se plaindre. C’est le moment. Si nous laissons passer cette occasion, ne venons plus faire comme si ce sont les autres qui doivent trouver des solutions aux problèmes auxquels nous sommes confrontés.

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