Enseignement à distance: 15 lauréats sortent du campus numérique francophone de Kinshasa

Posté par mediatic le 24 mars 2010

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Le ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU), Léonard Mashako Mamba, a présidé samedi, 20 mars 2010 à Kinshasa, la double cérémonie marquant la Journée internationale de la Francophonie, ainsi que la remise de diplôme aux 15 lauréats ayant terminé leur formation à distance au Campus numérique francophone de Kinshasa. A cette occasion, il a encouragé cette formation numérique et demandé aux bénéficiaires des titres de fin d’études universitaires de devenir aussi des formateurs. 

A cette occasion, il a évoqué la question de la validation de grades académiques reconnus par la francophonie après la formation numérique, soulignant que cette reconnaissance est de la responsabilité du gouvernement à travers son ministère. 

Auparavant, M. David Louis, responsable du Campus numérique francophone de Kinshasa, avait salué la pugnacité et le travail acharné des récipiendaires qui n’ont ménagé aucun effort pour suivre leur cycle long de formation. Selon lui, la valeur académique des diplômes délivrés par ce Campus numérique est identique à celle d’un diplôme obtenu en présentielle dans les mêmes universités.

Il a déclaré : « Les lauréats que nous célébrons en cette journée internationale de la Francophonie, sont la preuve que la Francophonie universitaire concourt à renforcer les capacités humaines par la formation ; réduire la fracture numérique et scientifique en accroissant la maîtrise des TIC ; développer une politique de contenus scientifiques francophones sous format numérique ; ouvrir l’université à de nouveaux publics et favoriser l’accès à l’enseignement supérieur grâce à la formation à distance ». Il a demandé au ministre d’être le porte-parole de son campus auprès des universitaires pour qu’ils répondent à l’appel du projet de formation à distance et participent activement à la création de nouvelles formations en proposant au conseil scientifique de l’Agence universitaire de la francophonie (AUF) et ce, avant le 10 septembre 2010, de projets de parcours diplômants à offrir à distance pour la rentrée 2011-2012.

Au total, quinze récipiendaires sur plus de quarante inscrits ont obtenu leurs diplômes après la formation en sciences de l’éducation, en santé, en service étique, en droits fondamental ou comparé de l’environnement. Ces diplômes sont délivrés par les universités prestigieuses telles que celles de Bordeaux, de Limoge, de Besançon, de Yaoundé et de St. Louis du Sénégal. 

Stéphane Etinga in Le Potentiel du 23 mars 2010

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Kenya : le pays où le téléphone est branché sur le soleil

Posté par mediatic le 10 mars 2010

safaricom

Wilmoth Kariuki peut désormais économiser les cinquante shillings kényans (50 centimes d’euro) qu’il dépensait tous les deux jours pour recharger son téléphone au kiosque de son quartier. Une somme élevée pour ce jeune « askari » (gardien) qui gagne à peine 60 euros par mois en travaillant 6 jours sur 7. Dans son 10 m2 du bidonville de Kawangware, à l’ouest de Nairobi, la capitale kényane, l’électricité se fait de plus en plus rare. Les coupures sont quotidiennes et peuvent parfois s’éterniser sur plusieurs jours. Mais désormais, il s’en passe. Un cousin lui a en effet offert un téléphone solaire. Grâce au capteur intégré à la batterie, il suffira de six heures par ciel nuageux pour lui assurer près de 45 minutes de conversation et huit heures en plein soleil pour recharger complètement l’appareil. « Le seul problème, c’est que la recharge solaire est beaucoup plus lente que sa version électrique. Et il faut faire bien attention à ne pas se la faire voler en l’exposant toute la journée en plein air ! », explique Wilmoth en souriant. 

Concurrents dans les Caraïbes 

Lancé par Safaricom, premier opérateur de téléphonie mobile au Kenya avec 13 millions de clients, le « simu ya solar » (« téléphone solaire » en sheng, argot urbain, mélange de swahili et d’anglais) est fabriqué à partir de matériaux recyclables. Il se vend 2 999 shillings kényans, soit environ 27 euros. Cela en fait l’un des téléphones les moins chers du marché, même s’il ne peut encore concurrencer le modèle le plus basique signé Nokia. Lors de sa présentation en août 2009, le « simu ya solar » a bénéficié d’un soutien de poids en la personne de John Michuki, le ministre kényan de l’Environnement et des Ressources minérales. A l’époque, Safaricom était la première société au monde à commercialiser ce téléphone, dont la technologie a été développée par Intivation, société néerlandaise spécialisée en énergie solaire. L’initiative a fait des émules : Digicel – présent dans les Caraïbes et en Amérique centrale – ou l’ougandais Uganda Telecom commercialisent désormais leur propre téléphone solaire. Ce produit à recharge solaire constitue, à plus d’un titre, une révolution au Kenya. La production d’électricité repose en effet à plus de 60 % sur l’hydraulique. Et a été fortement perturbée cette année par une terrible sécheresse. Sans compter que le pays est déjà au bord de la saturation avec une capacité électrique globale de seulement 1 000 MW. Des rationnements ont été mis en place trois jours par semaine. Les zones les plus affectées sont les bidonvilles, où logent près des deux tiers de la population de la capitale. 

Pour la brousse 

Dans un pays où seulement 20 % de la population a accès à l’électricité, le téléphone solaire a de beaux jours devant lui. Les zones rurales constituent un débouché prometteur. Selon Michael Joseph, le directeur exécutif de Safaricom, « le creuset de la clientèle » se trouve en effet en dehors des zones urbaines. Jusqu’à présent, 40 000 téléphones ont été vendus sur un total disponible de 100 000. Et la société espère écouler la totalité de son stock d’ici à la fin 2010. Dans ce magasin du centre-ville de Nairobi, sur l’avenue Kenyatta, les clients s’informent régulièrement sur le nouveau produit. « Nous vendons surtout le “simu ya solar” à des personnes vivant dans les quartiers périphériques, explique Jackie Madowo, l’une des vendeuses. Mais une population de gens aisés veulent aussi se le procurer pour l’offrir à leur famille vivant dans la brousse. Car ils doivent souvent parcourir plusieurs kilomètres à pied pour recharger leurs téléphones dans un village ayant accès à l’électricité. » L’objectif commercial est évident : les clients qui achètent généralement moins d’un euro de temps de communication, au coup par coup, seront plus souvent tentés d’acheter les cartes prépayées, disponibles dans les 1 500 points de vente du pays. 

 

Pied de nez 

 

Safaricom, société de téléphonie mobile la plus rentable d’Afrique de l’Est, s’offre ainsi une nouvelle clientèle potentiellement régulière dans un pays où les deux tiers de la population gagnent moins d’un dollar par jour (0,67 euro). Elle réalise également un joli pied de nez à son concurrent direct, la société de téléphonie koweïtienne Zain (ancien Celtel, rachetée en 2006). Pour 2011, l’un des objectifs sera de baisser le prix du téléphone à 1 999 shilling kényans, soit environ 18 euros. Safaricom mise également sur un développement des énergies renouvelables. Sur les 400 antennes relais du groupe, une soixantaine fonctionnent déjà grâce à l’énergie éolienne ou solaire. Et ce nombre est appelé à croître dans les prochains mois. 

 

 

Cet article est tiré de http://www.terra-economica.info 

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