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Enregistrement des abonnés au téléphone portable : des vrais casse-pieds

Posté par mediatic le 30 novembre 2009

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Voilà, si je ne me trompe pas, la troisième fois que le gouvernement enjoint les opérateurs du secteur de la téléphonie à identifier leurs abonnés. La première fois date de l’année dernière. Elle n’a abouti à rien puisque l’opération n’est pas arrivée à terme. Pourquoi ? L’Etat lui-même n’a jamais cherché à savoir, sinon, on n’en serait pas là à recommencer indéfiniment la même opération. Ce qui m’embête, moi, c’est que je vais perdre mon temps dans une longue queue pour aller me faire enregistrer dans une banque de données où mes coordonnées existent déjà. J’ai perdu mes téléphones à deux reprises. Et, à chaque fois, je devais faire faire une carte sim blanche. La première fois, j’ai dû me faire identifier avant d’obtenir la carte. Mon opérateur sait donc déjà qui je suis. En principe, ni lui, ni l’Etat ne devraient se prévaloir de leur propre turpitude.

La question que je me pose à présent est celle de savoir si l’Etat va réellement aller jusqu’au bout de la logique de l’enregistrement des abonnés. Est-ce que, désormais, tous ceux qui vendent des cartes sim à tout coin de rue enregistreront leurs clients avec les papiers d’identité à l’appui ? Est-ce que les opérateurs disposeront, à la fin de cette opération, d’un fichier mis à jour qui pourra être utilisé en cas de nécessité ? J’aimerai le voir pour le croire.

Les vrais problèmes

Les choses, en réalité, ne sont pas si claires. Le quotidien La Tempête des Tropiques, dans sa livraison de ce lundi 30 novembre 2009, voit déjà poindre à l’horizon un conflit entre le ministère des Postes, Téléphone et Télécommunications (PTT) et les opérateurs GSM. Etant donné que, une fois le nombre exact de leurs abonnés connu, les opérateurs devront commencer à payer plus à l’Etat en terme de taxe et même de valeur ajoutée. D’autant que l’installation de la fibre optique, qui sera gérée par l’Office Congolais des Postes, Téléphone et Télécommunications (OCPT, opérateur public) permettra de contrôler, à travers le switch central, les opérateurs privés qui vont se connecter à travers tous les appels entrant et sortant surtout internationaux. « Qui ignore que certains appels internationaux affichent le préfixe du pays selon le réseau qui reçoit ? », se demande le journal. En clair, on vous appelle de l’étranger mais le numéro apparaît sur votre téléphone avec le préfixe 243. Ainsi, l’appel est déclaré comme local et ne paiera des taxes qu’en tant que tel. A l’époque, rappelle La Tempête des Tropiques, le ministre des PTT Kyamusoke avait dénoncé ces pratiques de corruption dans le chef des opérateurs GSM. Ceux-ci s’étaient ligué contre lui et avaient obtenu son limogeage, deux à trois mois plus tard.

Le secteur des télécommunications génère des millions de dollars. En même temps, il y règne une mafia dénoncée à l’époque par une commission du Sénat. En dehors des opérateurs et de leurs protecteurs, ni l’Etat, ni les Congolais ne tirent donc profit de la forte croissance dans ce secteur. Il reste à espérer que le ministère des PTT profite de cette opération d’enregistrement des abonnés pour enfin mettre de l’ordre dans ce panier à crabes. Il en va aussi de l’avenir économique du pays, puisque  bien géré, le secteur des télécommunications peut générer des revenus substantiels, contribuer à l’amélioration de sa compétitivité et à la résorption de la fracture numérique dans laquelle la RDC patauge aujourd’hui.      

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Bientôt 150.000 lignes téléphoniques pour l’OCPT

Posté par mediatic le 24 novembre 2009

OCPT

Evidemment, nombreux sont ceux qui vont exprimer leur ras-le-bol suite à tous ces effets d’annonce en rapport avec l’Office Congolais des Postes et Télécommunications (OCPT). Voilà plusieurs mois déjà que j’ai annoncé sur ce blog des changements imminents à l’OCPT et dont les premiers résultats pour la population seraient visibles d’ici le mois d’octobre. Novembre tend déjà vers sa fin. Le concret, il est toujours à venir. C’est en tout cas ce qu’il faut comprendre à travers la déclaration faite par le porte-parole du gouvernement à la suite du conseil des ministres de vendredi dernier au cours duquel « le ministre des PTT a fait le point sur l’état d’avancement du Réseau national de transmission ‘backbone à fibre optique’ conformément au plan directeur de développement 2000-2025 de
la RDC ». 

Et qu’en est-il du concret ? Le porte-parole du gouvernement a simplement laissé entendre que les travaux sont assurés par la société chinoise CITCC. « Cette liaison va connecter notre pays au câble sous-marin à fibre optique SAT3 à partir du point d’atterrage de Cucuacu en Angola, d’autre part la récolte des trafics intégrés entrant comme sortant de notre pays au travers du câble international par Muanda. Il est projeté, à court terme, la construction de l’axe Kinshasa-Kasumbalesa à fibre optique en passant par le trajet Kikwit-Kananga-Mbuji-Mayi. En ce qui concerne le réseau de distribution, la société chinoise HUAWEI construit pour l’OCPT un réseau de distribution de la ville de Kinshasa pour un parc initial de 150.000 lignes personnelles pour la voix, l’internet haut débit, l’image sur le support de fibre optique et le rayonnement radioélectrique par CDMA ». 

Voilà les explications techniques. Seulement, aucune date n’a été donnée. Pas de quoi rassurer un impatient comme moi qui rêve d’un internet à une vitesse proche des standards internationaux et à la portée des bourses de tous ceux qui ont besoin de cette formidable réserve de connaissances, ce booster de l’économie. 

Bon, laissez-moi rêver. D’autant que le gouvernement « s’est réjoui de cette perspective de mise à la disposition du marché et des usagers de l’infrastructure large bande pour des contenus innovants et appropriés au développement de la connexion du pays au réseau international ». Surtout qu’il « s’est résolu à poursuivre la remise en état de l’OCPT ainsi que le déploiement des infrastructures de base selon les règles de l’art ». Amen messieurs et dames de l’Exécutif national. Tout ce que nous attendons, c’est la traduction dans la réalité de toutes ces belles intentions. Combien de temps nous faudra-t-il encore attendre ? Je vois déjà la réponse que certains hauts placés pourraient donner : « vous avez vécu jusqu’ici sans le haut débit. Alors, six, dix ou quinze mois de plus de patience, qu’est-ce que ça change ? ». Rien, en effet, sauf peut-être la dimension du trou dans notre portefeuille.    

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« La généralisation du cours d’informatique appelle une faveur douanière aux importateurs d’ordinateurs »

Posté par mediatic le 10 novembre 2009

Ecoliers africains et internet

Cet article publié dans L’Avenir de ce matin, je  l’ai trouvé intéressant et j’ai pensé à le partager avec vous. Il présente une évaluation de la progression des TIC vue par le responsable d’une école de Kinshasa. Instructif.

Préfet Adolphe Mbuyi du CS. Kantu suggère : « La généralisation du cours d’informatique appelle une faveur douanière aux importateurs d’ordinateurs »   

« A l’heure de la mondialisation, la connaissance de l’informatique est une exigence. C’est à juste titre que le complexe scolaire Kantu s’est organisé de manière à se doter d’une salle des machines à cet effet. Si l’on ne généralise pas ce cours, le complexe d’infériorité envers l’homme blanc demeure.  Or, nous devons travailler à bannir ce complexe, à partir de chez nous au pays. Il importe pour cela que le gouvernement mette du sien. Qu’il adopte donc une politique douanière de faveur aux importateurs d’ordinateurs. Que l’Etat fasse en sorte que ces derniers soient en bon terme avec l’Office des douanes et accises, Ofida qui s’occupe des entrées et des sorties de marchandises ». 

Cette déclaration, le préfet du Complexe scolaire Kantu l’a faite hier à l’école, sur Boulevard Sendwe à Kalamu. L’entretien a porté sur le « Quid de la généralisation du cours d’informatique ». Le préfet adolphe Mbuyi Lukusa a témoigné en effet, que son école dispensait déjà ce cours avant même que cela ne soit inscrit dans le programme national. Des experts de la question au service de l’Enseignement primaire, secondaire et professionnel (Epsp) se sont penchés sur la question en atelier. Cinq ans plus tard, il s’observe que le gouvernement aurait compris la nécessité de passer à la vitesse supérieure. 

« Ici, nous avons la théorie et la pratique. Et ce cours figure dans le programme depuis la maternelle. Là, il n’est prévu que pratique. Nous sommes entrain d’examiner comment, à travers une politique de partenariat, l’école peut acquérir d’autres machines. Le Congo est un pays riche. Nous devons arriver à un niveau où, comme cela s’effectue en Europe, l’enfant se familiarise avec l’ordinateur avant même qu’il n’aille à l’école. A ce jour, beaucoup d’écoles ont compris que l’outil informatique est devenu un instrument fort de campagne, pour avoir un nombre élevé d’élèves », a-t-il relevé. 

Entre 2000 et 2015, l’humanité est à mi-chemin de l’échéance fixée par les Nations Unies s’agissant des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD), dont notamment l’ « Education Pour Tous ». Le système éducatif congolais, il y a lieu de le rappeler, a loupé le train de la bibliothèque scolaire. L’on ne serait pas étonné que des efforts soient envisagés, dans le souci de sauver les meubles, s’agissant notamment de la généralisation du cours d’informatique. 

L’orateur est d’avis que la généralisation du cours d’informatique ne peut être évoqué sans que le gouvernement ne soit utilement appelé à ses obligations. « Que le gouvernement pense à mettre des moyens pour que l’on parvienne effectivement à la généralisation du cours d’informatique. Si nous parlons du développement du pays, il convient de voir aussi le développement intellectuel de l’enfant, en passant par l’outil informatique.(…) Devenu drôlement un système dans le cadre de la fourniture du courant électrique, le délestage nous dérange et nous décourage parfois. Mais hélas, nous ne voulons pas nous retrouver bloqués pour cela ».

Payne. In L’Avenir du 10 novembre 2009 

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