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Parole aux bloggeurs israéliens et palestiniens

Posté par mediatic le 30 décembre 2008

Les blogs sont une autre manière de prendre la température du monde, en dehors de ce que disent les médias traditionnels. Et, de ce point de vue, lire les écrits des bloggeurs israéliens et palestiniens permet d’avoir une lecture plus humaine de la situation, de connaître les points de vue du citoyen ordinaire, au-delà des déclarations des politiciens. Mais aussi de savoir si les décisions des politiques ont le soutien de la population.

Global Voices (http://fr.globalvoicesonline.org/) publie une revue des blogs israéliens et palestiniens de Gaza. Si les seconds, pour la plupart, décrivent les conditions de vie de la population après les bombardements israéliens, les premiers s’efforcent d’expliquer, de justifier la réaction de leur armée. C’est de bonne guerre, serait-on tenté de dire.

Et notre guerre

J’ai parcouru le site dans l’espoir de lire les écrits des blogueurs congolais et rwandais sur la situation à l’Est du pays. Pour ce qui est des blogueurs congolais ou vivant au Congo, les dernières nouvelles datent d’assez longtemps, début novembre, pendant l’offensive du CNDP qui a failli faire tomber Goma. Depuis, plus rien. La blogosphère congolaise, il faut le dire, n’est pas assez animée ou fournie.

Situation pas très différente du coté rwandais. A moins que ce soit global voices qui n’a pas accès à suffisamment de blogs, de part et d’autre. Si c’est le cas, il y a lieu d’inviter les animateurs de ce blog des blogs à faire mieux et à nous donner un son alternatif. 

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Président d’un jour

Posté par mediatic le 17 décembre 2008

C’est un petit bouquin bien roboratif. Écrit par un expert britannique du continent, Giles Bolton, et publié sous le titre provocateur d’Africa Doesn’t Matter (« L’Afrique ne compte pas »), il contient un chapitre étonnant intitulé « Président d’un jour ». Bolton y décrit un État fictif,
la République d’Uzima (« réalité », en swahili), dont les indicateurs économiques et sociaux sont calculés d’après la moyenne de ceux des quarante-sept pays d’Afrique subsaharienne – Afrique du Sud exclue. Et il imagine que son lecteur, vous en l’occurrence, vient tout juste d’être élu à la tête de cet État. Tout plein de bonnes intentions, vous prononcez devant un auditoire sceptique votre discours d’investiture. Puis, vous passez au briefing. Quel est l’état réel de cet Uzima, dont vous venez de prendre les rênes ? 
Il n’est guère brillant, reconnaît le Premier ministre : 15 millions d’habitants, dont 45 % au-dessous du seuil de pauvreté, un revenu annuel par tête de 500 dollars, 47 ans d’espérance de vie et un taux de croissance de la population de 2,2 %, ce qui signifie pour vous un citoyen de plus à gouverner toutes les deux minutes. Penaude, la ministre de
la Santé avoue que son budget lui permet à peine de dépenser 20 dollars par Uzimien et par an – contre 7 000 aux États-Unis ! Ses collègues de l’Agriculture, des Transports, de l’Énergie et de l’Éducation sont tout aussi alarmants. 

Déterminé à prendre le taureau par les cornes, vous suggérez de procéder à des coupes claires dans le budget de la défense. Pourquoi entretenir une armée coûteuse quand on manque dramatiquement d’hôpitaux, d’écoles et de routes ? Votre conseiller politique roule de gros yeux : impossible, l’Uzima est entouré de quatre voisins instables. Sans sécurité, point d’investissements. Qu’à cela ne tienne : vous allez nettoyer la haute administration, diviser par deux les ministères, faire rendre gorge aux corrompus ! Le même conseiller manque de s’étouffer : vous n’y pensez pas ! Vous ferez autant d’aigris, d’ennemis, de saboteurs, eux, leur famille, leur communauté. Résigné, vous appelez votre ministre des Finances et vous faites vos comptes. Votre budget global est de 2,5 milliards de dollars, soit 152 dollars à dépenser par an pour chaque Uzimien. 133 en réalité, car le service de la dette est passé par là. Une fois chiffrées vos promesses en matière de santé, d’éducation primaire gratuite, d’accès à l’eau potable, à l’électricité, et de routes asphaltées, vous êtes déjà à moins 2 dollars. Et il vous reste à payer les militaires, les fonctionnaires, la police, les juges, les douaniers, les diplomates, sans compter vos propres frais de fonctionnement. Votre déficit par habitant est de 46 dollars. Où les trouver ? Comme vos prédécesseurs, en mendiant de l’aide auprès des pays riches, susurre le ministre. Or, en ces temps de crise financière, les riches sont de plus en plus pingres et c’est justement le piège que vous vous étiez juré d’éviter. Désespéré, le soir même, vous démissionnez… 

FRANÇOIS SOUDAN in Jeune Afrique du 30 novembre 2008 

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Bientôt le retour du téléphone fixe de l’OCPT

Posté par mediatic le 12 décembre 2008

L’Office Congolais des Postes et Télécommunications (OCPT) pourrait bientôt sortir du tunnel. Aux dernières nouvelles, ses nouveaux équipements, fournis et livrés par l’équipementier Hauwei Technologies Limited dans le cadre du contrat chinois, sont enfin là. En fait, ces équipements sont arrivés depuis le mois d’août mais ils avaient été bloqués par l’Ofida pour non paiement par l’OCPT des frais administratifs et autres taxes de dédouanement.

A présent que tout est au point, l’OCPT serait en train de préparer une grande cérémonie qui doit annoncer aux Congolais sa renaissance. Il était temps. Voilà des années que cet office a cessé d’offrir ses services à la population. N’eut-été l’arrivée des opérateurs privées qui ont boosté le secteur de la téléphonie mobile,
la RDC serait le pays le plus enclavé du monde.

L’OCPT a énormément de travail à faire pour reconquérir un espace qui, dans l’entretemps, a été totalement occupé par les opérateurs privés, que ce soit dans le secteur de la téléphonie, celui du courrier et aussi celui d’internet. Son retour sur la scène – s’il a lieu réellement – va aussi remettre de l’ordre dans le secteur des télécoms om règne pratiquement la loi des plus forts au détriment aussi bien de l’Etat que des consommateurs.

Mais, nous n’en sommes pas encore là. Il faut prendre garde aux effets d’annonce. Chat échaudé craint en effet  l’eau froide. On en a déjà beaucoup entendu sans avoir rien vu de concret. Il n’est cependant pas interdit de rêver.

Selon le chronogramme établi, écrit Le Phare du vendredi 12 décembre 2008, il sera déployé à Kinshasa, à moyen terme, près de 180.000 lignes téléphoniques wireless. Au public, il sera aussi offert des services tels que l’internet à très haut débit, la vidéo conférence, le vidéophone, la radio et la télévision numérique.

Grâce à un ring d’interconnexion à fibre optique, tous les opérateurs télécoms en RDC seront reliés entre eux et à l’OCPT. Tous les flux d’appel seront canalisés par le gateway de l’OCPT indistinctement d’opérateurs télécoms.

En bref, c’est la modernité dans nos maisons et un accès plus facile à ces autoroutes de l’information qui caractérisent les sociétés du 21ème siècle. Il y en a qui estiment que c’eet trop beau pour être vrai. Pourvu que ce ne soit pas un simple mirage.  

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RTNC : suspendu, Ntumba Matulu s’explique

Posté par mediatic le 10 décembre 2008

Il est présenté comme l’homme par qui le scandale est arrivé à la RTNC. Crispin-Médard Ntumba Matulu, sous-directeur de la Rédaction TV a été suspendu après la diffusion d’un reportage sur une manifestation de Congolais de Paris. Cause de la suspension : certains des manifestants brandissaient des pancartes demandant le départ du président Kabila.

 

Africa News de ce matin vient de publier une tribune libre dans laquelle l’homme se risque à une explication sur « ce qui se passe à la RTNC ». Il aurait bien voulu se taire, écrit-il, mais il tient à apporter un rectificatif pour dissiper la confusion.

 

« La direction de l’entreprise me reproche d’avoir diffusé le vendredi 14 novembre 2008 dans l’édition de 20h00 un élément sur la marche de colère des RD-Congolais vivant à Bruxelles. On indique que dans cet élément, il y avait une petite pancarte enfouie, in fine, dans les manifestants, qui invitait le président de la République à décrocher et à partir. C’est cela qui a courroucé toutes les âmes sensibles », résume-t-il.

 

Depuis, ajoute le « suspendu jusqu’à nouvel ordre », nous sommes au ban des accusés, chacun y allant avec son interprétation. Pourtant, il précise avoir procédé à un toilettage réglementaire de ce reportage.  Ce qui, en clair, signifie avoir éliminé toutes les parties qui pouvaient « réellement » poser problème. Pour le reste, et face à ceux qui voient des soubassements politiques derrière le reportage, il estime qu’il n’y a pas péril en la demeure, d’autant que « ce ne sont pas des clameurs et autres sirènes qui viennent de Bruxelles, Londres et Paris qui viendront déplacer les montagnes en RD-Congo. Nos institutions sont issues des urnes. Le président de la République a un mandat régulier à remplir, ce n’est donc pas une pancarte qui le fera partir ».

 

Ayant présenté ses moyens de défense et restitué les faits dans un contexte moins passionnel, il invite « toutes les bonnes consciences à se joindre à moi dans cette démarche qui consiste à supplier le chef de l’Etat pour qu’il nous accorde son pardon paternel pour ce dérapage indépendant de notre bonne volonté ». Et il en profite pour « condamner la surdité et la cécité de certains cadres qui croient à tort qu’ils doivent indéfiniment privilégier leurs seuls intérêts égoïstes ». Sa conclusion est de la même nature : « Pour tout dire, il y a lieu de croire qu’un mauvais vent souffle sur la RTNC. Une thérapeutique de choc s’impose afin d’extirper le mal. Car le mal, il y en a. pour éviter des spéculations, je souhaite que les services de contrôle s’y attèlent, ils en découvriront les origines ».

 

Voilà un appel qui s’il est pris au sérieux, annonce une tempête dans « la chaîne mère ». Il y a lieu de signaler, par ailleurs, que les 11 journalistes suspendus dernièrement de la chaîne ont été réhabilités sur demande du ministre de
la Communication et Médias, Lambert Mende, les griefs retenus contre eux n’ayant pas été clairement démontrés.     

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